Comment Créer un Programme de Boissons Non-Alcoolisées qui se Vend
Ces dernières années, les options de vins, spiritueux et bières non-alcoolisés ont gagné plus de place sur les cartes de boissons dans le monde entier. Non seulement il y a une explosion de nouvelles marques non-alcoolisées sur le marché, mais le nombre de consommateurs s’intéressant aux boissons non-alcoolisées continue également de croître.
La valeur marchande des produits sans alcool ou à faible teneur en alcool a dépassé 11 milliards de dollars en 2022, contre 8 milliards de dollars en 2018, selon IWSR. La consommation devrait augmenter d’un tiers d’ici 2026, entraînée par la croissance des produits sans alcool. Les consommateurs réduisent maintenant leur consommation d’alcool ou s’abstiennent bien au-delà du mois de janvier sobre.
Ces données montrent qu’un programme solide de boissons non-alcoolisées représente une opportunité de vente significative pour un établissement. De nombreux éléments sont à prendre en compte pour tirer le meilleur parti de ce marché en croissance, et bien qu’il y ait des similitudes avec la conception d’un programme de boissons traditionnel, un menu de boissons non-alcoolisées réussi nécessite une approche réfléchie.
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Avec des dizaines de nouvelles options sur le marché, il est important de rester informé sur ce qui est disponible. Il existe des options pour ceux qui ne veulent pas se lancer seuls. De nombreux consultants proposent désormais des services similaires en réponse à cette tendance croissante, mettant l’accent sur la formation et l’éducation du personnel pour renforcer les nouvelles suggestions de menu. Les clients demandent souvent des offres pour le mois de janvier sobre et des accords de cocktails non-alcoolisés sur mesure pour les repas.
Les consultants aident souvent également à la recherche de produits, car il y a tant de nouvelles marques non-alcoolisées qu’un distributeur traditionnel ne les propose probablement pas toutes.
Créez de la cohérence sur le menu
Quel type de cocktail non-alcoolisé se vendra ? Cela dépend du bar ou du restaurant lui-même. Si un client se rendait dans un restaurant axé sur le vin et qu’il n’y avait pas d’options de vin non-alcoolisé, par exemple, cela pourrait être décevant.
Lors de l’approche d’un programme, il est essentiel de se demander : “À quoi les clients sont-ils habitués ici ?” Plus que tout, les gens veulent vivre la meilleure expérience que le lieu a à offrir.
Utiliser les mêmes ingrédients dans vos offres sans alcool que dans vos cocktails traditionnels est également un moyen de maintenir la cohérence sur le menu et de réduire les coûts.
Penser à la quantité et au positionnement
Si vous envisagez de créer un menu de cocktails non-alcoolisés, il est recommandé de commencer avec au moins quatre options. Cela offre un éventail de choix répondant à divers goûts, allant du sucré-acidulé au riche et corsé. 4 options donnent aux clients un sentiment d’autonomie et de variété lorsqu’ils visitent un bar ou un restaurant. Il est également conseillé d’inclure au moins une bière sans alcool et un vin sans alcool.
Les cocktails non-alcoolisés méritent leur propre section sur le menu. Ils ne devraient pas être relégués à un menu séparé ou une section destinée aux boissons pour enfants comme les sodas, jus, cafés et thés. Certains restaurants utilisent des initiales ou des symboles pour les distinguer, tout comme pour les plats végétaliens ou végétariens, ou utilisent le taux d’alcool par volume (ABV). Il est important qu’ils soient représentés de manière inclusive sur le menu.
Les tarifer selon leur valeur
Il peut être difficile de fixer le prix des cocktails non-alcoolisés car les clients s’attendent souvent à ce qu’ils soient moins chers. Cependant, les spiritueux non-alcoolisés peuvent être aussi coûteux, voire plus, que les spiritueux classiques. Il est donc essentiel de tarifer ces boissons de manière appropriée pour qu’elles s’intègrent dans le modèle économique de l’établissement. Si elles sont aussi savoureuses que les cocktails alcoolisés, il est juste de les tarifer en conséquence.
Cela peut s’avérer lucratif. Par exemple, lors d’un mois de janvier sobre, un restaurant a généré 10 000 euros de ventes de cocktails non-alcoolisés en quatre semaines, comparativement à environ 2 000 euros par mois en 2022.
Un menu séparé avec des cocktails non-alcoolisés, des bières sans alcool et un vin pétillant sans alcool peut attirer l’attention des clients et encourager les visites répétées et les recommandations.
La formation du personnel est crutiale
La formation du personnel sur les cocktails traditionnels et non-alcoolisés est essentielle. Le personnel doit être formé pour décrire les saveurs, les arômes et la présentation des boissons non-alcoolisées, tout comme ils le feraient pour les cocktails alcoolisés. Il est important d’éviter de poser des questions intrusives sur les raisons pour lesquelles un client choisit une boisson non-alcoolisée.
L’apprentissage doit également inclure un retour d’information des clients, que ce soit par des commentaires directs ou par l’observation des ventes. Il est important d’avoir une boucle de retour d’information pour s’assurer que les offres non-alcoolisées répondent bien aux attentes et aux préférences des clients.
